IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007
Rapport de synthèse

Potentiel économique d’atténuation par secteur en 2030 selon des études ascendantes

Figure RiD.10

Figure RiD.10. Potentiel économique d’atténuation estimé par secteur en 2030 selon des études ascendantes, relativement aux bases de référence utilisées pour l’évaluation des divers secteurs. Le potentiel indiqué ne comprend pas les options non techniques, telle la modification des modes de vie. {Figure 4.2}

Notes :

a) Les lignes verticales représentent la fourchette du potentiel économique mondial estimé pour chaque secteur. Les émissions sont attribuées selon l’usage final ; ainsi, les rejets produits par la consommation d’électricité sont imputés aux secteurs utilisateurs et non au secteur de l’approvisionnement énergétique.

b) L’estimation des potentiels a été rendue difficile par le nombre limité d’études, notamment pour des prix élevés du carbone.

c) Les bases de référence diffèrent selon le secteur. Pour l’industrie, on a utilisé celle du scénario B2 du SRES et, pour l’approvisionnement énergétique et les transports, celle du scénario WEO 2004. Dans le cas des bâtiments, la base de référence se situait entre celles des scénarios B2 et A1B du SRES. Pour le secteur des déchets, on a établi la base de référence à partir des forces motrices du scénario A1B du SRES. Enfin, dans le cas de l’agriculture et de la foresterie, les bases de référence reposaient essentiellement sur les forces motrices associées au scénario B2.

d) Les chiffres de l’aviation internationale étant inclus, seuls figurent les totaux mondiaux pour le secteur des transports.

e) Les catégories exclues sont : les émissions de gaz autres que le CO2 (bâtiments et transports), une partie des options visant le rendement des matériaux, la production de chaleur et la cogénération (approvisionnement énergétique), les véhicules utilitaires lourds, le traffic maritime et les transports de passagers à fort taux d’occupation, la plupart des options coûteuses (bâtiments), le traitement des eaux usées, la réduction des rejets des mines de charbon et des gazoducs, les gaz fluorés (approvisionnement énergétique et transports). La sous-estimation du potentiel économique total qui en résulte est de l’ordre de 10 à 15 %.