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FAQ 3.1, Figure 1. (Graphique supérieur) Moyenne annuelle mondiale des températures relevées1 (points noirs) avec ajustements simples par rapport aux données. L’axe vertical de gauche indique les anomalies par rapport aux moyennes des années 1961-1990, l’axe vertical de droite indique la température réelle estimée (en °C). Les ajustements des tendances linéaires indiquent les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 (en rouge) dernières années, et correspondent aux périodes 1981-2005, 1956-2005, 1906-2005 et 1856-2005, respectivement. À noter que pour des périodes récentes plus courtes, la pente est plus raide, ce qui indique un réchauffement accéléré. La courbe de couleur bleue représente de manière lissée les variations décennales. Pour se rendre compte de l’importance des fluctuations, les marges d’erreur décennales allant de 5% à 95% (en gris pâle) suivent le contour de la courbe (de ce fait, les valeurs annuelles ne dépassent pas ces limites). Les résultats des modélisations climatiques obtenues par les forçages radiatifs estimés pour le XXe siècle (chapitre 9) laissent à penser qu’il y a eu peu de changements avant environ 1915, et qu’une grande partie des changements survenus au début du XXe siècle est due à des causes naturelles, dont le changement du rayonnement solaire, le volcanisme et la variabilité naturelle. Entre environ 1940 et 1970, le développement industriel croissant, consécutif à la Seconde Guerre mondiale, a fait augmenter la pollution dans l’hémisphère Nord, contribuant au refroidissement, tandis que l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre ont été les facteurs dominants du réchauffement constaté à partir du milieu des années 1970. (Graphiques inférieurs) Structures des tendances linéaires des températures à l’échelle planétaire entre 1979 et 2005 ; estimations obtenues par satellite pour la surface (à gauche) et pour la troposphère (à droite) depuis la surface de la Terre jusqu’à une altitude de 10 km. Les zones en gris indiquent que les données sont incomplètes. À noter, un réchauffement plus uniforme dans l’espace, d’après les relevés satellitaires troposphériques, tandis que les variations de la température en surface concernent plus clairement les terres et les océans.