FAQ 7.1, Figure 1. Distribution des contributions aux variations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, basée sur les données détaillées aux chapitres 4 et 7. De (a) à (d) les sources d’origine humaine sont de couleur orange et les sources naturelles et les puits sont en vert. Sur (e)- l’ozone troposphérique d’origine humaine est de couleur orange, et l’ozone d’origine naturelle de couleur verte.
(a) – Sources et puits de CO2 (GtC). Chaque année du CO2 est dégagé dans l’atmosphère par les activités humaines, dont la combustion de combustibles fossiles et les changements d’affectation des terres. Seuls 57 à 60% du CO2 émis par l’homme demeurent dans l’atmosphère. Une partie se dissout dans les océans, une autre est absorbée par les plantes lors de leur croissance. Les fluctuations relatives aux sols se rapportent aux années 1990 ; les fluctuations relatives aux combustibles fossiles et aux cimenteries, ainsi que l’absorption nette par les océans, concernent les années 2000-2005. Toutes les valeurs et les marges d’incertitude proviennent du tableau 7.1.
(b) Émissions mondiales de CFC et d’autres composés halogènes pour 1990 (en orange clair) et 2002 (en orange foncé). Ces produits chimiques sont exclusivement d’origine humaine. Dans le cas présent, les « HCFC » comprennent les HCFC-22, -141b et -142b, tandis que les « HFC» comprennent les HFC-23, -125, -134a et -152a. Un Gg = 109 g (1.000 tonnes). La plupart des données proviennent des rapports mentionnés au chapitre 2.
(c) Sources et puits de CH4 pour la période 1983-2004. Les sources de CH4 d’origine humaine sont, notamment, la production d’énergie, les décharges, les ruminants (bovins et ovins), la riziculture et la combustion de la biomasse. Un Tg = 1012 g (1 million de tonnes). Les valeurs et les plages d’incertitude représentent les écarts types et moyens pour le CH4 des valeurs agrégées correspondantes du tableau 7.6.
(d) Sources et puits de N2O. Les sources de N2O d’origine humaine comprennent la transformation des engrais azotés en N2O et son émission subséquente à partir de terrains agricoles, de la combustion de biomasse, du cheptel et de certaines activités industrielles, telle l’industrie du nylon. Les valeurs des sources et des puits représentent les points médians et extrêmes de la fourchette provenant du tableau 7.7. Les pertes de N2O sont tirées du chapitre 7.4.
(e) Ozone troposphérique au XIXe et au début du XXe siècle ainsi que pour la période 1990-2000. L’augmentation de l’ozone troposphérique est d’origine humaine, elle résulte des réactions chimiques dans l’atmosphère des polluants émis par la combustion de combustibles fossiles ou de biocombustibles. Les valeurs pour l’époque préindustrielle et les plages d’incertitude sont tirées du tableau 4.9 du troisième Rapport d’évaluation (TRE) du GIEC, estimées d’après des reconstitutions d’observations. Le total actuel, ainsi que ses plages d’incertitude, représentent les écarts types et moyens des résultats des modélisations représentés au tableau 7.9 du présent rapport, à l’exception des résultats du TRE.