IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007
Rapport du Groupe de travail II - Conséquences, adaptation et vulnérabilité
Encart RT.4 Figure 3

(2) En utilisant l’analyse spatiale - L’étude du lien de cause à effet par l’analyse spatiale (Tableau de preuves 3) passe par trois stades : (i) elle identifie des cellules de cinq degrés de latitude et de longitude de côté tout autour du globe qui font montre de réchauffement significatif, de réchauffement, de refroidissement et/ou de refroidissement significatif, (ii) elle identifie celles de ces cellules de cinq degrés de côté qui sont cohérentes avec le réchauffement et celles qui ne le sont pas et (iii) elle détermine statistiquement le degré de convergence spatiale entre les deux séries de cellules. Dans la présente évaluation, la conclusion qui en est ressortie est que la convergence spatiale est significative au niveau de 1% et qu’il est très improbable qu’elle soit due à la seule variabilité naturelle du climat ou à la variabilité des systèmes naturels.

Mis en rapport avec les preuves de réchauffement significatif d’origine anthropique durant les 50 dernières années, mises en moyenne pour tous les continents à l’exception de l’Antarctique10 [GTI RE4 RID ], cela met en évidence une influence humaine visible sur les changements de beaucoup de systèmes naturels [1.4.2.3].