IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007
Rapport du Groupe de travail I - Les éléments scientifiques

Avant-propos

En tant que première grande évaluation d’ensemble des recherches scientifiques sur le changement climatique menées ces six dernières années, le rapport intitulé Changements climatiques 2007 : Les éléments scientifiques a capté d’emblée l’attention des décideurs et du grand public. Ce rapport confirme l’enrichissement et l’approfondissement sans précédent de la compréhension scientifique du système climatique et de sa sensibilité aux émissions de gaz à effet de serre. Il évoque aussi évoque aussi le dynamisme des recherches entreprises qui offriront des perspectives encore plus vastes pour l’étude du changement climatique dans les années à venir.

La rigueur et la fiabilité du présent rapport doivent beaucoup au caractère exceptionnel du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Créé conjointement par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement en 1988, le GIEC est à la fois un organisme intergouvernemental et un réseau mondial de scientifiques et d’experts réputés dans le domaine du changement climatique.

Les différents chapitres qui constituent l’essentiel du présent rapport présentent l’évaluation des scientifiques quant à l’état des connaissances actuelles dans leurs domaines respectifs. Ils ont été rédigés par 152 auteurs-coordinateurs principaux et auteurs principaux de plus de 30 pays et examinés par plus de 600 spécialistes. Les observations formulées ont été réexaminées par de nombreux examinateurs gouvernementaux.

Le Résumé à l’intention des décideurs a été approuvé par les représentants officiels de 113 gouvernements et exprime leur accord - et leur pleine adhésion – sur l’ensemble du rapport sous-jacent. C’est cette collaboration entre les experts et les gouvernements qui fait la force du GIEC.

Le GIEC ne mène pas de nouvelles recherches. Au contraire, il a pour mandat de procéder à des évaluations pertinentes – mais non normatives – des publications mondiales sur les aspects scientifiques, techniques et socio-économiques du changement climatique. Les précédents rapports d’évaluation du GIEC ont contribué à convaincre les gouvernements d’adopter et de mettre en œuvre la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et le Protocole de Kyoto. Le présent rapport se révèlera aussi d’une grande utilité lorsque les gouvernements examineront la possibilité de mener une action concertée pour faire face au changement climatique.

Changements climatiques 2007 – Les éléments scientifiques est le premier volume du quatrième Rapport d’évaluation du GIEC. Le deuxième volume traite des conséquences des changements climatiques, des vulnérabilités à ces changements et des adaptations possibles, tandis que le troisième volume fournit des mesures d’atténuation envisageables, avec leurs coûts. Un quatrième volume consiste en une synthèse des conclusions générales du GIEC.

L’établissement des « éléments scientifiques » a pu se faire grâce à l’engagement et au travail bénévole des plus grands climatologues de la planète. Nous aimerions exprimer notre gratitude à tous les auteurs coordinateurs principaux, auteurs principaux, auteurs collaborateurs, éditeurs réviseurs et examinateurs. Nous aimerions remercier aussi le personnel du Service d’appui technique du Groupe de travail I ainsi que le Secrétariat du GIEC d’avoir assuré par leur dévouement la coordination de la publication d’un nouvel excellent rapport du GIEC.

De nombreux gouvernements ont soutenu la participation de leurs propres scientifiques aux travaux du GIEC et ont également contribué au Fonds d’affectation spéciale du GIEC, assurant ainsi la participation d’experts de pays en développement ou à économie en transition. L’Italie, la Chine, la Nouvelle-Zélande et la Norvège ont été les pays hôtes des séances de rédaction, tandis que la France a accueilli la plénière finale qui a approuvé et adopté le rapport. Le gouvernement des États-Unis d’Amérique a financé le Service d’appui technique du Groupe de travail I.

En dernier lieu, nous voudrions remercier M. R. K. Pachauri, Président du GIEC, pour sa direction éclairée et compétente et sa volonté inlassable ainsi que Mme Susan Solomon et M. Dahe Qin, coprésidents du Groupe de travail I, pour l’habileté avec laquelle ils ont assuré la direction du Groupe de travail I pendant l’élaboration du présent rapport.

M. Jarraud

Secrétaire-Général

Organisation météorologique mondiale

A. Steiner

Directeur exécutif

Programme des Nations unies pour l’environnement