RT.2.6 Forçage de surface et cycle hydrologique
Les observations et les modèles indiquent que les changements du flux radiatif à la surface de la Terre affectent la chaleur superficielle et les bilans d’humidité, impliquant ainsi le cycle hydrologique. Des études récentes indiquent que certains agents de forçage peuvent influer sur le cycle hydrologique de manière différente à d’autres, de par leurs interactions avec les nuages. Particulièrement, les variations de la présence d’aérosols peuvent avoir affecté les précipitations et d’autres aspects du cycle hydrologique plus fortement que d’autres d’agents anthropiques de forçage. L’énergie déposée à la surface affecte directement l’évaporation et le transfert thermique perceptible. Le changement de flux radiatif instantané à la surface (nommé ci-après « forçage de surface ») est un outil diagnostique utile pour comprendre les changements de bilans d’humidité et de chaleur à la surface et le changement climatique qui y est lié. Cependant, à la différence du forçage radiatif, il ne peut être utilisé pour comparer quantitativement les effets de différents agents sur le changement d’équilibre des températures de surface moyennes mondiales. Le forçage radiatif net et le forçage de surface ont différents gradients équateur-pôle dans l’hémisphère nord, et sont également différents entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud. {2.9, 7.2, 7.5, 9.5}