IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007
Rapport du Groupe de travail I - Les éléments scientifiques

RT.6.2 Observations des changements climatiques

RT.6.2.1 Atmosphère et surface

Découvertes établies :

Les températures moyennes à la surface du globe continuent d’augmenter. Onze des 12 dernières années comptent parmi les plus chaudes des 12 années les plus chaudes enregistrées depuis 1850. {3.2}

Les taux de réchauffement en surface ont augmenté vers le milieu des années 1970 et depuis, le réchauffement de la surface des terres de par le monde s’effectue à un rythme deux fois plus rapide que celui des océans. {3.2}

Les changements des températures extrêmes à la surface vont de pair avec le réchauffement climatique. {3.8}

Des progrès notables ont été réalisés dans les estimations des tendances thermiques dans les couches moyennes et basses de la troposphère. Pendant la période 1958-2005, la basse troposphère s’est réchauffée à un rythme légèrement supérieur à celui de la surface. {3.4}

Entre 1900 et 2005, des tendances à long terme pour les volumes des précipitations ont été observées dans de nombreuses régions. {3.3}

La quantité des fortes précipitations a augmenté. {3.8}

Depuis les années 1970, les sècheresses sont devenues moins rares, en particulier dans les régions tropicales et subtropicales {3.3}

La vapeur d’eau troposphérique a augmenté depuis les années 1980 au moins. {3.4}

Incertitudes-clés :

Les relevés des radiosondes sont nettement moins complets spatialement que ceux de la surface ; de nombreux relevés par radiosondes se sont avérés erronés, surtout dans les tropiques. Il est probable que tous les relevés des tendances thermiques de l’atmosphère comportent encore des erreurs résiduelles. {3.4}

Bien que les changements de la circulation atmosphérique à grande échelle soient évidents, les meilleurs résultats d’analyses n’ont été fournis qu’après 1979, ce qui rend difficiles l’analyse et la comparaison des changements et de leur variabilité. {3.5, 3.6}

Les observations de surface et satellitaires divergent en ce qui concerne les changements de la nébulosité globale et des nuages bas au-dessus des océans. {3.4}

Les variations de l’ATD portant sur quelques décennies ne sont pas bien connues, en partie à cause d’observations insuffisantes des changements de la nébulosité et des aérosols. {3.2}

La mesure des précipitations présentant bien des difficultés, elle reste une question préoccupante lorsqu’il s’agit de chiffrer les tendances des précipitations à l’échelle mondiale et régionale. {3.3}

Les relevés concernant l’humidité des sols et le débit des cours d’eau sont souvent insuffisants et ne sont disponibles que pour quelques régions, ce qui empêche des analyses exhaustives de l’évolution des sècheresses. {3.3}

La pénurie des données d’observations limite le genre d’extrêmes qui peuvent être analysés. Plus l’évènement est rare, plus il est difficile d’identifier des changements à long terme en raison de la rareté des cas. {3.8}

Avant l’apparition des satellites, les informations sur la fréquence et l’intensité des ouragans étaient limitées. Des questions se posent quant à l’interprétation des relevés satellitaires. {3.8}

Il n’y a pas assez de preuves pour déterminer s’il existe des tendances à échelle spatiale réduite pour les tornades, la foudre, les orages et les tempêtes de poussière. {3.8}