RT.6.2.2 Neige, glace et gélisol

Découvertes établies :

La quantité de glace sur la Terre diminue. Les glaciers de montagne ont massivement reculé depuis la fin du XIXe siècle. La perte de masse des glaciers et de l’inlandsis groenlandais s’accélère. {4.5, 4.6}

La couverture neigeuse de l’hémisphère Nord a diminué. La durée saisonnière du gel des lacs et des rivières a diminué au cours des 150 dernières années. {4.2, 4.3}

Depuis 1978 l’étendue annuelle moyenne des glaces de mer dans l’Arctique rétrécit, de même que l’étendue minimum de la glace arctique en période estivale. {4.4}

Durant les années 1990, la glace à commencé à s’amincir dans la péninsule Antarctique et la plaque glaciaire d’Amundsen. L’accélération des glaciers tributaires s’est renforcée et la plaque glaciaire Larsen B s’est complètement désagrégée en 2002. {4.6}

En Arctique, la température de la couche supérieure du pergélisol a acquis jusqu’à 3°C depuis les années 1980. L’étendue maximum du gélisol a décru d’environ 7% dans l’hémisphère Nord depuis 1900, tandis qu’en Eurasie sa profondeur maximum a diminué d’environ 0,3 m depuis le milieu du XXe siècle. {4.7}

Incertitudes-clés :

Il n’existe pas de données mondiales in situ sur l’enneigement antérieures à 1960. Les satellites ne fournissent pas de données précises concernant l’équivalence des proportions de la neige et de l’eau. {4.2}

Les données ne sont pas suffisantes pour tirer des conclusions concernant l’évolution de l’épaisseur des glaces de mer de l’Antarctique. {4.4}

Des données mondiales d’inventaires limitées, des relations superficie/volume incomplètes et une couverture géographique inégale rendent incertaines les estimations de la déperdition des masses glaciaires. {4.5}

Les estimations de l’équilibre de la masse des plates-formes de glace et inlandsis, en particulier dans l’Antarctique, sont limitées par la normalisation et la validation des changements détectés lors de mesures altimétriques et gravitationnelles par satellites. {4.6}

Des connaissances insuffisantes des mécanismes de base et de la dynamique des plates-formes glaciaires donnent lieu à de fortes incertitudes relatives à la compréhension des mécanismes du déversement des glaces et de la stabilité des plates-formes de glace. {4.6}