RT.6.4 Projections des changements climatiques futurs
RT.6.4.1 Evaluation des modèles
Découvertes établies :
Les modèles climatiques sont basés sur des principes physiques éprouvés et permettent de reproduire les caractéristiques observées des changements climatiques récents et passés. Il existe une confiance considérable en le fait que les MCGAO sont une source fiable d’estimations quantitatives pour ce qui concerne les changements climatiques futurs, surtout à l’échelle continentale, voire mondiale. La confiance est plus élevée pour les estimations de certaines variables climatiques (la température, par exemple) que pour d’autres (par exemple, les précipitations). {FAQ 8.1}
Les modèles sont dignes d’une confiance accrue grâce à :
• l’amélioration des simulations de divers aspects du climat actuel, y compris les régimes importants de variabilité climatique et les vagues de chaleur et de froid extrêmes ;
• une meilleure résolution des modèles, des méthodes de calcul et de paramétrage améliorées et l’inclusion de processus supplémentaires ;
• des tests diagnostics plus complets, y compris des tests vérifiant la capacité des modèles à faire des prévisions sur une période allant de quelques jours à un an, les paramètres en étant les conditions observées ; et
• des examens approfondis des modèles et des analyses diagnostics plus pointues du comportement des modèles, grâce aux efforts conjoints de la communauté internationale en matière de rassemblement et de diffusion des résultats d’expériences effectuées dans des conditions identiques. {8.4}
Incertitudes-clés :
La comparaison des simulations et des observations exigerait l’établissement d’un ensemble agréé de mesures des modèles qui pourrait être utilisé pour resserrer l’éventail des projections climatiques plausibles. {8.2}
La plupart des modèles ont encore du mal à gérer la dérive climatique, en particulier dans les eaux océaniques profondes. Les estimations des variations des diverses variables océaniques doivent tenir compte de cette dérive {8.2}
Les estimations fournies par les modèles divergent considérablement lorsqu’elles concernent la puissance des différentes rétroactions du système climatique. {8.6}
Les simulations de certains modes de variabilité, notamment en ce qui concerne l’Oscillation Madden-Julian, le blocage atmosphérique récurrent et les précipitations extrêmes sont encore problématiques. {8.4}
La plupart des simulations des modèles pour l’océan Austral présentent des biais systématiques liés à l’incertitude des réponses climatiques transitoires. {8.3}
Les limites des modèles climatiques sont imputables aux ressources informatiques modernes, qui déterminent la résolution spatiale, ainsi qu’à la nécessité d’élargir le cadre des tests d’ensemble et d’inclure des processus supplémentaires. {8.1–8.5}