RT.6.4.5 Projections régionales
Découvertes établies :
Au cours des 50 prochaines années, les températures, moyennées pour tous les continents habitables et de nombreuses régions terrestres des sous-continents, s’élèveront très probablement à un rythme plus rapide que le taux moyen mondial, et dépasseront largement les limites de la variabilité naturelle. {10.3, 11.2–11.9}
Les précipitations augmenteront probablement dans les régions polaires et subpolaires. Ces augmentations seront particulièrement fortes et concerneront très probablement les précipitations annuelles dans la majeure partie du nord de l’Europe, au Canada, au nord-est des États-Unis et dans l’Arctique, ainsi que les précipitations hivernales du nord de l’Asie et du Plateau tibétain. {11.2–11.9}
Les précipitations vont probablement décroître dans de nombreuses régions subtropicales, notamment en direction des pôles. La diminution sera particulièrement forte et affectera très probablement les précipitations annuelles des régions européennes et africaines du pourtour Méditerranéen, ainsi que les précipitations hivernales au sud-ouest australien. {11.2–11.9}
Les extrêmes des précipitations journalières vont probablement augmenter dans de nombreuses régions. Cette augmentation touchera très probablement le nord de l’Europe, le sud de l’Asie, l’Asie orientale, l’Australie et la Nouvelle-Zélande – cette liste reflète en partie le caractère géographiquement disparate des travaux de recherches publiés. {11.2–11.9}
Incertitudes-clés :
Dans certaines régions, seules très peu d’études ont porté sur certains aspects majeurs des changements climatiques régionaux, notamment les évènements extrêmes. {11.2–11.9}
Les modèles de la circulation générale du couplé atmosphère/ océan ne montrent pas de cohérence dans les simulations des changements des précipitations régionales dans certaines régions-clés (les régions du nord de l’Amérique du Sud, le nord de l’Australie et le Sahel, par exemple). {10.3, 11.2–11.9}
Dans de nombreuses régions où l’on établit des échelles spatio-climatiques très précises d’après des relevés topographiques, les informations ne sont pas suffisantes pour savoir comment ces échelles vont refléter le changement climatique. {11.2–11.9}