Incertitudes clés
Les données relatives au climat restent insuffisantes dans certaines régions. De plus, les données et les études concernant les changements observés dans les systèmes naturels et aménagés sont très inégalement réparties d’une région à l’autre et sont particulièrement peu abondantes dans les pays en développement. {GT I RiD ; GT II 1.3, RiD}
La variabilité des phénomènes extrêmes, comme la sécheresse, les cyclones tropicaux, les températures extrêmes ou la fréquence et l’intensité des précipitations, est plus difficile à analyser et à surveiller que les moyennes climatiques, car cela nécessite de longues séries chronologiques de données à haute résolution spatiale et temporelle. {GT I 3.8, RiD}
Il est difficile de déceler les effets des changements climatiques sur les systèmes humains et certains systèmes naturels en raison de l’adaptation et des facteurs non climatiques. {GT II 1.3}
La simulation des variations de températures observées et leur attribution à des causes naturelles ou humaines à des échelles inférieures à l’échelle continentale soulèvent toujours des difficultés. A ces échelles, il est en effet malaisé de discerner l’influence du réchauffement anthropique sur les systèmes physiques et biologiques en raison de facteurs tels que les changements d’affectation des terres ou la pollution. {GT I 8.3, 9.4, RiD ; GT II 1.4, RiD}
Des incertitudes clés subsistent quant à l’ampleur des émissions de CO2 dues aux changements d’affectation des terres et à celle des émissions de CH4 provenant de diverses sources. {GT I 2.3, 7.3, 7.4 ; GT III 1.3, RT.14}