Initiatives de gouvernements sub-nationaux, de firmes privées et d’organisations non gouvernementales
La plus grande partie de la littérature passe en revue les instruments gouvernementaux à base nationale, mais les compagnies, les autorités locales et régionales, les ONG et les groupes civils peuvent aussi jouer un rôle de premier plan et adoptent toute une variété d’actions, indépendantes des autorités gouvernementales, pour réduire les émissions de GES. Les actions des firmes privées vont des initiatives volontaires à des objectifs d’émissions et, dans certains cas, aux systèmes d’échange de permis à l’interne. Les raisons pour lesquelles les sociétés privées entreprennent des actions indépendantes comprennent le désir d’influencer ou de prévenir l’action gouvernementale, de créer une valeur financière, et de différencier une compagnie et ses produits. Les actions menées par les gouvernements régionaux, au niveau de l’Etat, de la province ou au niveau local comprennent des normes de portefeuilles renouvelables, des programmes d’efficacité énergétiques, des cadastres d’émissions et des mécanismes sectoriels de bridage et d’échange. Ces actions sont entreprises pour influencer les politiques nationales, pour répondre aux préoccupations des parties prenantes, pour créer des incitations à l’intention des nouvelles industries, ou pour créer des avantages associés environnementaux. Les ONG promeuvent des programmes de réduction d’émissions via la sensibilisation publique, le droit de recours et le dialogue entre parties prenantes. Beaucoup de ces actions peuvent limiter les émissions de GES, stimuler les politiques innovantes, encourager le déploiement de nouvelles technologies et susciter l’expérimentation de nouvelles institutions, mais elles ont généralement un impact limité en elles-mêmes. Pour atteindre des réductions d’émissions significatives, ces actions doivent aboutir à des changements dans les politiques nationales (bon accord, nombreuses mises en évidence) [13.4].